L’autoconstruction au Maroc en 2025 : Une alternative face aux désavantages de la copropriété
Avec la montée en flèche des coûts de la vie et les difficultés liées à la gestion des copropriétés, de nombreux Marocains se tournent vers l’autoconstruction comme solution pour répondre à leurs besoins en logement. Ce phénomène, qui gagne en popularité surtout dans les zones périphériques des grandes villes comme Casablanca, reflète une volonté croissante d’éviter les tracas de la copropriété tout en investissant de manière plus efficace dans l’immobilier.
Les témoignages des citoyens : Échos d’un mal-être collectif
De nombreux Marocains expriment leur frustration face aux réalités des copropriétés :
- Frais excessifs et injustice régionale : « Les frais et les complexités de la licence doivent être revus. Il n’est pas possible d’assimiler Casablanca à un village périphérique d’Errachidia. Sinon, où est la justice régionale avec laquelle ils nous ont toujours trompés ? » Cet argument met en lumière les disparités entre les grandes villes et les zones rurales, où les coûts de construction et les obstacles administratifs freinent les initiatives locales.
- Enfer de la copropriété : « Vivre dans des immeubles en copropriété est une calaméité. Vous trouvez quatre résidents qui veulent améliorer l’immeuble, mais le reste s’en fiche totalement. C’est un tourment. » Ce témoignage illustre le manque de coopération entre copropriétaires et les tensions constantes qui en résultent.
- Rôle du syndic : « Le gouvernement doit simplifier les procédures pour permettre aux syndics d’agir efficacement. » Les citoyens appellent à des réformes urgentes pour améliorer la gestion des copropriétés.
Mais cela ne veut pas dire qu’il existe de belles résidences qui ont tous les moyens de confort et de sécurité, car elles accordent une grande priorité au Syndic, et il y a une coordination entre le conseil syndical et le syndic, car il ne faut pas oublier que les résidences fermées restent le meilleure option, surtout pour la sécurité des familles et des enfants, si le testament est là et qu’un syndic réputé est choisi. Elle a été soutenue par le conseil et les habitants.
Les défis de l’autoconstruction
L’autoconstruction est souvent perçue comme une solution avantageuse pour contourner ces problèmes, mais elle n’est pas exempte de difficultés :
- Coûts élevés : Avec l’augmentation de 8 % des prix des matériaux de construction, la facture finale peut largement dépasser les prévisions.
- Complexités administratives : Obtenir les autorisations nécessaires reste un parcours du combattant pour les particuliers.
- Travaux inachevés : De nombreux projets restent à l’état de « kahlta » (édifices inachevés) en raison de dépenses imprévues ou de budgets limités.
Rôle crucial des syndics professionnels
Pour faire face aux problèmes récurrents dans les copropriétés et promouvoir un cadre de vie sain, le syndic joue un rôle déterminant. Cependant, son action est souvent freinée par :
- Manque de moyens juridiques : Les longues procédures contentieuses et l’absence de pouvoirs coercitifs rendent difficile la récupération des cotisations impayées. Une proposition régulièrement avancée est de permettre au syndic d’enregistrer les dettes sur les biens immobiliers des récalcitrants.
- Coopération limitée : Sans un cadre clair pour impliquer tous les copropriétaires, le syndic se heurte à des obstacles majeurs.
Des réformes s’imposent pour renforcer leur pouvoir et simplifier les procédures administratives liées à la gestion des immeubles.
Vers une solution équilibrée
L’autoconstruction peut offrir une alternative viable pour éviter les tracas de la copropriété, à condition de bien planifier les budgets et de simplifier les démarches administratives. En parallèle, un cadre réglementaire solide et un syndic professionnel compétent sont indispensables pour améliorer les conditions de vie dans les copropriétés.
La question reste donc ouverte : Comment le Maroc peut-il équilibrer ces deux approches pour répondre à une demande croissante en logement tout en préservant une qualité de vie optimale pour ses citoyens ?
lautoconstruction au Maroc en 2025 : FAQ
1. Pourquoi de plus en plus de Marocains choisissent-ils l’autoconstruction ?
L’autoconstruction permet d’éviter les conflits liés à la copropriété, de personnaliser son logement selon ses besoins, et de réaliser des économies en évitant certains frais d’intermédiaires.
2. Quels sont les principaux défis de l’autoconstruction ?
Les défis incluent les coûts imprévus, les hausses de prix des matériaux de construction, les démarches administratives complexes et les risques de travaux inachevés.
3. Comment un syndic professionnel peut-il améliorer la gestion des copropriétés ?
Un syndic professionnel peut assurer une gestion efficace des finances, résoudre les conflits entre copropriétaires, et veiller à l’entretien des parties communes grâce à des procédures claires et transparentes.
4. Quelles sont les réformes nécessaires pour améliorer la copropriété au Maroc ?
Les réformes incluent la simplification des procédures pour le syndic, l’octroi de pouvoirs légaux pour récupérer les cotisations impayées, et l’amélioration des cadres juridiques pour encourager la coopération entre copropriétaires.
5. L’autoconstruction est-elle une solution durable à long terme ?
Oui, à condition que les propriétaires planifient soigneusement leurs projets, respectent les réglementations locales, et s’assurent d’avoir un budget suffisant pour couvrir toutes les étapes, y compris les finitions.
N’hésitez pas à me contacter pour obtenir tous les détails et conseils sur les projets résidentiels ou d’investissement au Maroc. (0657 423 111)
consultation gratuite sur numéro : 0662 73 23 07